
par Cyril Brosset
par Cyril Brosset
Le grand chantier de la fermeture du réseau cuivre a commencé. Si jusque-là, tout s’est plutôt bien passé, de menus incidents et les premiers retards laissent craindre un avenir moins radieux.
Le 31 janvier dernier marquait un tournant dans l’histoire des télécommunications. Ce jour-là, 159 localités voyaient leur vieux réseau de cuivre débranché. Si auparavant, celui de sept villes avait déjà été arrêté dans le cadre d’une série d’expérimentations, c’est la première fois qu’un « lot de communes » abandonnaient définitivement le cuivre. Que ce soit à Aizenay, en Vendée, à Bousies, dans le Nord, ou encore à Grillon, dans le Vaucluse, il n’est désormais plus possible d’utiliser un téléphone fixe relié à une prise murale en T ni de se connecter à Internet via l’ADSL. Tous les habitants ont été obligés de choisir une technologie alternative, la fibre optique la plupart du temps.
Orange, le propriétaire de l’infrastructure en charge de l’opération, se félicite du résultat : « Le succès de la fermeture technique du lot 1 nous conforte dans notre capacité à mener à bien ce chantier », assure-t-il. L’Avicca dresse aussi un bilan positif de cette première étape. Certes, cette association d’élus spécialisée dans les enjeux liés au numérique a bien eu vent d’un habitant de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) qui s’était manifesté après l’intervention parce que sa connexion ADSL ne fonctionnait plus. « Il a admis être passé à côté de l’information, et
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Cyril Brosset
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