Fabienne Maleysson
Fin de vie des produitsNotre argent est-il bien employé ?
Le prix de nombreux biens de consommation comprend une écocontribution. Cette somme doit servir à organiser leur fin de vie de façon aussi respectueuse de l’environnement que possible, mais l’efficacité du système laisse à désirer.
Écoparticipation : 23 euros, indique la facture de ce canapé. Pour ce modèle de réfrigérateur, c’est 18 euros, et ce matelas, 13 euros. Cette somme, également appelée écocontribution, est supposée permettre l’organisation de la fin de vie des objets concernés sans que la planète en souffre outre mesure. Lorsque le canapé sera en trop piteux état, le réfrigérateur hors d’usage, le matelas défoncé, et que leur propriétaire cherchera à s’en débarrasser, on s’efforcera de limiter leur impact sur l’environnement, et ces quelques euros doivent servir cet objectif. La boussole en la matière ? La « hiérarchie des déchets », définie par le législateur européen, qui classe les solutions par ordre de priorité. D’abord la prévention – le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas –, ensuite le réemploi, enfin le recyclage. La valorisation énergétique, c’est-à-dire l’incinération, qui inclut désormais quasi systématiquement la récupération de l’énergie produite, ne doit être envisagée qu’à défaut, et la mise en décharge, être évitée à tout prix, puisqu’elle est source de pollution des sols et de l’air.
Pour chaque article, le montant de l’écocontribution dépend notamment de ses poids, volume et
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