ENQUÊTE

Fibre optiqueLe pari ne sera pas tenu

Même si le déploiement s’accélère, l’objectif de couvrir l’ensemble du territoire en très haut débit d’ici à 2022 n’a quasiment aucune chance d’être tenu, selon une étude de l’UFC-Que Choisir. Quant aux prix des forfaits, ils pourraient augmenter.

En 2013, le président de la République, François Hollande, lançait le « Plan France Très haut débit » (PFTHD) avec un objectif ambitieux : permettre à chaque foyer français, d’ici à 2022, de bénéficier d’un débit d’au moins 30 mégabits/s, dont 80 % par la fibre optique. Avec un taux de couverture de 52 % de la population à mi-chemin, le bilan officiel est plutôt flatteur. Pourtant, à y regarder de plus près, il n’y a pas de quoi pavoiser. D’une part, parce qu’au lancement du plan en 2013, 23 % de la population était déjà éligible au très haut débit, grâce notamment au réseau câblé de Numéricable, repris depuis par SFR. En quatre ans, seul un quart de la population a donc été couvert. D’autre part, parce que la fibre a été déployée en priorité dans les grandes agglomérations et les villes moyennes, où la densité de population élevée et la présence d’égouts et de fourreaux souterrains facilitent le déploiement. Amener le très haut débit dans les dizaines de milliers de villages et hameaux de France sera une tout autre paire de manches. D’après une étude de l’UFC-Que Choisir, au rythme actuel, la fibre optique ne pourrait

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Antoine Autier

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