par Micaëlla Moran
Fauteuil élévateurAtterrissage forcé
C'est le combat de David contre Goliath. Ou celui de deux séniors qu'un litige a longtemps opposé à un fabricant installeteur de fauteuil élévateur.
Quand les époux T., 85 et 77 ans, passent commande en novembre 2001 d'un siège élévateur à la société Thyssen pour leur pavillon, ils pensent avoir ainsi résolu leur problème de mobilité. Ils ignorent qu'ils viennent de signer pour trente mois de galère. La livraison est refusée car le fauteuil, placé sur l'avant-dernière marche à l'étage, encombre l'escalier. Nouvelle livraison six semaines plus tard et nouveau refus. Cette fois, c'est au rez-de-chaussée que ça coince. Une fois déplié, le fauteuil condamne l'ouverture de la porte d'entrée. «Nous avions pourtant spécialement attiré l'attention du technico-commercial sur ce point, lors de la commande, précise M. T. Nous avions donné notre accord uniquement pour la condamnation du petit battant de cette porte et non de la porte entière.» À ce stade, il a versé un acompte de 5012 euros (soit 60% du total) mais refuse d'acquitter le solde. Il fait dresser un constat d'huissier qui reconnaît le bien-fondé de sa demande.
Il y a aussi quelques soucis au niveau électrique, notamment parce qu'il n'y a qu'un seul point de charge, en bas. Quand les époux T. couperont le courant pour partir en week-end, le fauteuil est situé à l'étage. Il n'en redescendra plus, la batterie s'étant entre-temps déchargée. Appelé, un commercial vient juger sur
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Micaëlla Moran
Lire aussi





