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Fabienne Maleysson
De nombreux laboratoires font encore des tests sur les animaux. Mais leur sort est de mieux en mieux pris en compte, et des alternatives fleurissent.
« Non testé sur les animaux » : bien qu’elle soit la plupart du temps illégale, cette mention figure encore sur des emballages de produits cosmétiques (lire l’encadré). Il faut dire que certains voudraient voir l’expérimentation animale disparaître. Une initiative citoyenne européenne demandant son élimination progressive a recueilli plus de 400 000 signatures (dont plus de 57 000 en France) depuis septembre 2021. Elle rejoint un objectif à long terme clairement exprimé par le législateur de l’Union. Une directive « relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques », entrée en vigueur en 2013, encadre les pratiques et précise que le but est « le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants […] dès que ce sera possible sur un plan scientifique ». Dans l’Hexagone, chaque année, un peu moins de deux millions d’entre eux sont soumis à des expériences (1). Si les rats et les souris en représentent les trois quarts (lire l’infographie), des tests peuvent être effectués sur toutes sortes d’espèces (poissons, hamsters, porcs…). Les expérimentations relèvent avant tout de la recherche fondamentale, mais servent également à réaliser des études toxicologiques ou exigées par la réglementation – en quasi-totalité pour des médicaments ou des appareils médicaux. Et à mener des recherches
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Fabienne Maleysson
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