Cédric Morin
Euro 2016La Coupe en vaut-elle le coût
Avec l’organisation du Championnat d’Europe de football en 2016, la France entame un programme de rénovation et de construction de stades au pas de charge. Hormis certaines associations locales et quelques élus, chacun se félicite de la nomination française, espérant secrètement qu’elle dopera l’économie. Pourtant, l’expérience montre que ces manifestations sont rarement bénéficiaires et quand elles le sont, ce n’est pas la collectivité qui emporte la mise.
Cocorico !
Nous n’avons pas ramené la Coupe du monde d’Afrique du sud, mais nous organiserons l’Euro 2016. Et cette fois, la délégation française a retenu la leçon de l’échec de la candidature parisienne aux Jeux olympiques. Elle a multiplié les actions de lobbying, avec l’engagement d’investir, dans la construction et la rénovation de stades, 1,7 milliards d’euros, dont 680 millions provenant de fonds publics et plus d’un milliard d’euros de financeurs privés.
Jusque là, la construction d’enceintes sportives de cette ampleur en France était avant tout une affaire de deniers publics. L’arrivée de fonds privés tombe à brûle pourpoint pour moderniser des infrastructures trop obsolètes pour les compétitions internationales.
Un nouveau modèle de financement
C’est avant tout sur le plan économique que les
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