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Laurence Delain-David
Forts de leur ancienneté, Préfon Retraite créée en 1967 et le Corem qui a pris le relais du Cref fondé en 1949, ont apparemment tout pour plaire.
Destinée aux fonctionnaires au sens large du terme (agents de l’État, des collectivités locales et assimilés, mais également anciens agents, stagiaires, conjoints des affiliés etc.), la Prévoyance de la fonction publique (quelques 370 000 affiliés et 10 milliards d’euros d’encours sous gestion fin 2010), comme le Corem (complément de retraite ouvert à la population des mutualistes, plus de 310 000 adhérents) sont des régimes en points (lire encadré "L'atout des PERP en points").
« Avec cette législation, chaque cotisation correspond à un montant de rente garanti, ce qui évite les mauvaises surprises au moment de la sortie », souligne Christian Carrega, directeur général de Préfon Retraite.
Gérés respectivement par CNP Assurances et l’UMR (Union mutualiste retraite), la Préfon et le Corem profitent des mêmes avantages fiscaux que le Perp. À un bémol près : les assurés ne peuvent actionner le levier fiscal des trois années précédentes, ni profiter du disponible de leur conjoint. Seuls ceux qui ont ouvert un contrat avant le 31 décembre 2004 profitent, jusqu’en 2012, d’une marge supplémentaire de déduction fiscale de deux années.
À la fois garantis et fiscalement avantageux, Préfon Retraite et le Corem pâtissent pourtant depuis toujours d’un certain manque de visibilité
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Laurence Delain-David
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