ÉpargnePrudence sur les placements atypiques

Le 17 mai dernier, l’AMF (Autorité des marchés financiers) a vu son pouvoir de contrôle se renforcer. Un article de la loi Sapin 2 lui permet, désormais, de vérifier en amont la qualité des placements « atypiques » proposés aux épargnants, ainsi que celle des intermédiaires qui les commercialisent. Jusqu’à présent, ces produits échappaient à son contrôle et l’AMF ne pouvait agir qu’a posteriori pour traiter les plaintes des particuliers floués. Aujourd’hui, les promoteurs de placements en « biens divers » (vin, terres, œuvres d’art…), devront avoir obtenu un numéro d’agrément. Ce précieux sésame ne leur sera délivré que s’ils répondent à des critères stricts (casier judiciaire vierge, diplôme et expérience, assurance en responsabilité professionnelle…). Cette barrière devrait permettre de filtrer les sociétés sérieuses de celles qui n’ont qu’un but : arnaquer les épargnants crédules.

Néanmoins, même avec un blanc-seing de l’Autorité des marchés financiers, les investissements atypiques conservent un niveau de risque élevé. Si