Laurence Delain-David
Épargne 2013SCPI
Miser sur les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) reste d'actualité. À une condition, être plus sélectif que jamais.
L'impact de la réforme fiscale de 2013 s'avère limité pour les SCPI. Les revenus dégagés, taxés au même titre que les revenus fonciers pourront, pour les plus gros contribuables, être soumis à la TMI (tranche marginale d'imposition), majorée de 45 %. Quant à la plus-value dégagée en cas de revente, elle sera surtaxée si elle excède 50 000 €. Ces changements marginaux ne remettent donc pas en cause les avantages patrimoniaux de la pierre papier. Pour rappel, en acquérant des parts de SCPI, le souscripteur devient, moyennant un ticket d’entrée de quelques milliers d’euros, propriétaire d’une fraction d’un capital immobilier locatif diversifié, où la prise de risque est mutualisée et la gestion locative déléguée. En contrepartie de son investissement, il touche un revenu régulier.
En légère hausse par rapport à 2011, le rendement moyen des SCPI s’est établi en 2012 à 5,27 % en moyenne (contre 5,23 % précédemment). Cela reste un bon chiffre, mais les porteurs de parts doivent bien avoir en tête que cette progression, qui est allée de pair avec la stagnation du prix moyen des parts de SCPI (de l’ordre de - 0,01 %), témoigne d’une tendance de marché plus incertaine. Il est donc impératif de suivre quelques règles d'investissement élémentaires.
Trois règles de base
Aujourd’hui, le souscripteur de SCPI doit
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter