Laurence Delain-David
Épargne 2013PEL
Faire du neuf avec de l’ancien... C’est un peu ce à quoi incite en ce début 2013 l’épargne logement et plus particulièrement le PEL (Plan d’épargne logement), l’un des rares placements à associer un rendement correct avec une garantie en capital, le tout sur une durée d’immobilisation de moyen terme.
Statu quo
Côté fiscalité, le PEL n’a pas été concerné par la loi de finances pour 2013. Il reste donc récupérable en franchise d’impôt au bout de quatre ans. À un bémol près : le gouvernement a profité de la refonte de l’épargne logement en mars 2011 pour ponctionner les prélèvements sociaux sur les intérêts du PEL chaque année et non plus à la clôture du plan comme c’était le cas auparavant (sauf pour les PEL de plus de dix ans).
Autre restriction, le nouveau PEL ne finance plus que la résidence principale (ou ce qui y a trait : parking, etc.). Et la prime d’État est réduite de 1 525 à 1 000 € si le logement acheté n’est pas énergétiquement performant (logement vert). Par ailleurs, un décret (publié le 26 février 2011) a précisé que le prêt (d’un minimum de 5 000 €) associé au PEL ne pouvait « être consenti au-delà d’un délai de cinq ans à compter de l’arrivée à terme du plan ». Passé ce délai, le PEL se transforme en livret ordinaire.
Avantages liés
Il n’empêche, le PEL, garanti par l’État, conserve de nombreux atouts. Accessible dès la naissance (à raison d’un PEL par personne, dans la limite de
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