Laurence Delain-David
Épargne 2013Assurance vie
L’âge d’or de ce placement semble révolu. Les assurés ont vieilli. Et aujourd’hui nombre d’entre eux, détenteurs d’un contrat de plus de huit ans, veulent le récupérer pour arrondir leurs fins de mois. Résultat, en 2012, pour la première fois, les assureurs ont versé plus de prestations (117,6 milliards d’euros) qu’ils n’ont engrangé de nouveaux versements (114, 2 milliards d’euros).
La baisse continue du rendement des fonds en euros (moins de 3 % en moyenne désormais avant prélèvements sociaux et frais sur versements) a également contribué au désamour des épargnants pour ce placement qui, plus de dix ans durant, leur a permis de bénéficier d'une épargne à la fois garantie, rentable et fiscalement avantagée. Pourtant, même amoindries, les qualités de l'assurance vie méritent toujours réflexion. Ce pour au moins quatre raisons.
1. La sécurité
Même peu rentables, les fonds en euros (plus de 80 % du marché) offrent un double verrou de sécurité pour le souscripteur : leur rendement annuel est définitivement acquis (effet cliquet). Et les sommes investies sur ces supports sont garanties par l’assureur à tout moment, lequel, en cas de dépréciation significative des actifs qu’ils gèrent en contrepartie des fonds en euros, est dans l’obligation légale de constituer des provisions afin d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses assurés (ce qui a été fait
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