
Élisabeth Chesnais
La France ne dispose encore d’aucun parc éolien offshore en service. Les projets inquiètent les pêcheurs. Seul celui de Saint-Nazaire va produire dès cette année.
Outre son intérêt de produire en quantité une électricité renouvelable, l’éolien en mer présente, selon le gouvernement, l’avantage de « participer puissamment à la réindustrialisation du pays ». Il est vrai que, pour le premier parc, celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui entrera en service
en fin d’année au large du Croisic et du Pouliguen, tout est fabriqué en France. Situé de 12 à 20 kilomètres des côtes, sur le banc de Guérande, il couvrira 20 % des besoins électriques du département avec ses 80 turbines.
Alors que l’opposition des pêcheurs aux parcs éoliens offshores fait régulièrement la « une » de la presse, celui de Saint-Nazaire y a échappé. « Nous n’en sommes pas fans, mais nous avons préféré négocier dès le début avec EDF Renouvelables, afin que ça nous impacte le moins possible. Nous avons trouvé un compromis acceptable », reconnaît José Jouneau, président du Comité régional des pêches des Pays de la Loire. « On tient à ce que la pêche reste possible dans tous nos parcs éoliens en mer posés en phase d’exploitation, souligne Cédric Le Bousse, directeur des énergies marines renouvelables de la filiale d’EDF, ce qui nous conduit à de nombreux échanges constructifs avec les professionnels de la filière, qui font évoluer les
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Élisabeth Chesnais
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus