Morgan Bourven
Entreprises de désinsectisationUn grand nettoyage
Pour limiter les abus et améliorer la qualité des prestations, la profession va lancer une campagne de formation et de labellisation.
« J’ai fait appel à une entreprise pour éradiquer des punaises : l’intervenant n’a pas réalisé de diagnostic de notre appartement et a tout de suite annoncé un tarif exorbitant. Nous avons dû payer en espèces et, le soir même, avons de nouveau été piqués. » Ce témoignage, envoyé fin juin par une habitante du 18e arrondissement de Paris, est loin d’être isolé. « Le choix d’un désinsectiseur s’avère difficile. Beaucoup de charlatans font n’importe quoi et laissent les gens en plein désarroi », regrette Jean-Michel Bérenger, entomologiste à l’IHU Méditerranée Infection. « Charlatans ». Le mot est lâché. Et même répété par Stéphane Bras, le porte-parole des professionnels du secteur (lire l’encadré ci-dessous). La punaise, c’est du pain bénit pour les margoulins. Stressées, fatiguées, honteuses, les victimes d’une contamination tombent dans les griffes de sociétés qui promettent des miracles. Quel qu’en soit le prix. L’urgence et la difficulté de définir le coût moyen d’une intervention – rarement moins de 300 €, la facture variant selon la taille du logement, ses caractéristiques et l’infestation – leur facilitent la tâche, d’autant que leur seule obligation est de présenter le certificat CertiBiocide… obtenu après trois jours de formation.
Un label en septembre
Dans le cadre de son plan de prévention et de lutte contre les
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