Élisa Oudin
Enchères immobilièresDes affaires à faire
On peut bénéficier de belles décotes en achetant son logement aux enchères. Mais il faut se méfier des pièges et embûches qui peuvent se présenter en chemin.
« J’observe de plus en plus de particuliers, notamment des jeunes, des familles, participer aux ventes immobilières aux enchères ces dernières années. Et, à l’inverse, plutôt moins de professionnels », témoigne Me Julie Portevin, notaire, dont l’étude réalise en moyenne une vingtaine de ventes chaque année. Peut-être la conséquence d’un meilleur accès à l’information, nerf de la guerre, pour les particuliers. Il est en effet désormais possible d’accéder en deux ou trois clics à toutes les offres mises en ligne, sur toute la France, par les sites spécialisés : www.immobilier.notaires.fr, pour les ventes aux enchères des notaires ; www.licitor.com, www.encheres-publiques.com et www. encheres judiciaires.com pour les ventes aux enchères judiciaires.
Mais attention à la confusion ! Si ces ventes sont accessibles à tous et se déroulent dans des lieux publics, elles n’ont pas toutes le même « statut ». Les ventes judiciaires sont des ventes forcées, impliquant le conseil d’un avocat, alors que les ventes notariées sont des ventes amiables organisées, comme leur nom le laisse supposer, par les notaires (voir lexique). Dans les deux cas, les acquéreurs peuvent réaliser des affaires, mais la décote est généralement plus importante en cas de vente judiciaire… Avec,
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