ENQUÊTE

ÉlectroménagerLa durée de vie est-elle programmée ?

Les industriels sont accusés de limiter volontairement la durée de vie de leurs appareils. Mais les preuves manquent.

Les industriels sont régulièrement accusés de concevoir des articles à la durée de vie volontairement limitée, afin d’obliger les ménages à se rééquiper et de faire tourner à plein les usines.

Une accusation récurrente

Info ou intox ? La thèse n’est pas nouvelle. Elle était déjà avancée dans la première moitié du XXe siècle, lorsque la production des biens d’équipement est devenue « de masse ». Et, évidemment, aucun industriel n’a jamais avoué user d’un tel stratagème ! En revanche, des indices peuvent laisser penser à l’existence d’une obsolescence programmée (1). Ainsi, sur des marchés très concurrentiels et encombrés comme celui des téléviseurs, les marges réalisées sont devenues faibles. Pour rester compétitives, les marques serrent les prix. Et, pour y parvenir, le choix peut être de privilégier des composants moins chers et moins fiables. Pour autant, peut-on parler d’obsolescence programmée ? Délicat de l’affirmer. D’autant que la qualité n’est pas forcément constante. Pour le Simavelec, un syndicat de fabricants de matériels électroniques, le processus de fabrication serait en cause. En effet, il arrive que, pour diverses raisons (délais trop longs, production insuffisante), l’industriel change de sous-traitant en cours de route pour l’achat d’un composant. D’où une certaine précipitation et des processus de contrôle qualité plus brefs que

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Arnaud de Blauwe

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