
Élisabeth Chesnais
Que Choisir a longtemps mis en garde contre l’installation de panneaux photovoltaïques sur son toit, mais la donne change. À condition de ne pas succomber à la mode de l’autoconsommation, l’investissement peut se révéler gagnant.
Produire de l’électricité avec le soleil, la promesse est belle… en théorie. Jusqu’à récemment, dans la pratique, rares sont les consommateurs qui rentabilisaient leur investissement. D’une part, à cause des prix prohibitifs pratiqués ; les chasseurs de primes et de crédit d’impôt faisaient fortune en surfacturant leurs prestations, sans même se soucier de la qualité de l’intervention. D’autre part, en raison de l’obligation d’intégrer les panneaux à la toiture, en lieu et place des ardoises et des tuiles, pour toucher les aides. Or, ce montage risquait de provoquer des problèmes d’étanchéité et d’infiltrations d’eau dans l’habitat. Depuis, tout a changé. La pose de modules en surimposition est devenue possible et rémunérée au même montant que l’intégration. Cette dernière ne se justifie plus qu’en construction, ou lors d’une rénovation lourde. Quant aux coûts démesurés maintes fois dénoncés par Que Choisir, la suppression du crédit d’impôt et l’absence de prime énergie les ont rendus moins fréquents, les entreprises sans scrupule s’étant reconverties dans les travaux subventionnés par les certificats d’économie d’énergie.
Les excès n’ont plus cours dès que l’on fait appel à un professionnel
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Élisabeth Chesnais
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