ENQUÊTE

Économies d'énergieDe réelles incitations

Comme tous les ans, la loi de finances 2014 modifie les règles du crédit d’impôt créé pour inciter les particuliers à se lancer dans les travaux d’économies d’énergie. Et cette fois, il y a du mieux.

Censé convaincre les particuliers de faire des travaux d’économies d’énergie pour réduire leurs factures de chauffage, le fameux crédit d’impôt développement durable (CIDD) change en fait beaucoup plus au gré des impératifs budgétaires que des enjeux énergé­tiques. Ces dernières années, son intérêt pour les consommateurs n’a fait que s’étioler. Cette fois, la loi de finances pour 2014 le réserve aux « bouquets de travaux » qui permettent des économies d’énergie substantielles. Mais le dispositif gagne en clarté et son taux de 25 % devient incitatif.

Simplification

Le gouvernement avait annoncé un « choc de simplification » il y a quelque temps. Il est bien réel en matière de crédit d’impôt. Jusqu’à présent, on jonglait entre dix taux différents qui s’étalaient de 10 % pour les chaudières à condensation, 11 % pour le photovoltaïque, 15 % pour l’isolation, les PAC (pompes à chaleur) air/eau, la régulation du système de chauffage, 26 % pour le remplacement d’un appareil de chauffage au bois, le chauffe-eau thermodynamique ou la pompe à chaleur géothermique, à 32 % pour un chauffe-eau solaire ou une éolienne. Et ces taux étaient majorés de 8 points en cas de bouquets de travaux, c’est-à-dire au moins deux

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Élisabeth Chesnais

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