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Cédric Morin
Même si l’on dénonce le faible niveau de qualité des produits « made in China », ils arrivent toujours en masse sur notre marché. Mais concurrencée par d’autres pays du Continent asiatique, l’industrie chinoise s’oriente aujourd’hui vers des productions à plus forte valeur ajoutée. Encore faut-il que ce ne soit pas au détriment des conditions de travail d’une main-d’œuvre surexploitée.
Ordinateurs, téléphones, téléviseurs, vêtements, chaussures, appareils électroménagers, mais aussi légumes, fruits, produits préparés... En vingt ans, les produits Made in China se sont imposés chez nous et semblent toujours plus nombreux et variés. Pourtant, l’augmentation des coûts de production, comme les problèmes récurrents de qualité, de contrefaçon, de sécurité ou les révoltes sociales récentes, conduisent des entreprises à déserter « l’atelier du monde », pour user d’une métaphore en vogue dans les médias afin d’illustrer l’essor économique du continent Chinois. C’est l’exemple d’Adidas, Smoby, mais aussi de Geneviève Lethu, qui ont quitté complètement ou partiellement la Chine après y avoir délocalisé leurs productions. L’été dernier, c’est le géant mondial Taiwanais de la sous-traitance électronique, Foxconn, qui envisageait de produire ailleurs en raison des conflits sociaux et de l’augmentation des salaires. Le phénomène n’épargne pas les poids lourds
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Cédric Morin
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