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Arnaud de Blauwe
Dans les stations de montagne, l'enseignement des sports de glisse est dominé par l'ESF, l'École du ski français. Des structures concurrentes dénoncent cette toute-puissance qui serait préjudiciable au consommateur.
Du rififi sur les pistes ! Un recours exercé par l'École de ski internationale (ESI) vise à redistribuer les cartes dans l'enseignement grand public de la glisse (ski, snowboard...). Un marché juteux, évalué à environ 180 millions d'euros, quasi exclusivement entre les mains des moniteurs de l'École du ski français (ESF), reconnaissables à leurs célèbres tenues rouges (voir encadré ci-dessous). Une situation figée qui, apparemment, donne satisfaction vu le peu de plaintes qu'elle engendre, mais que l'ESI entend bien faire évoluer.
Mi-janvier, cette structure a, en effet, assigné sa prestigieuse aînée devant le tribunal de grande instance de Grenoble (38). « La dénomination "École du ski français" et le logo tricolore sont sources de confusion pour le consommateur, explique Philippe Camus, président de l'ESI. Il croit que c'est une structure publique et officielle, alors que l'ESF n'est jamais que l'émanation d'un syndicat de moniteurs de ski. » Dès lors, l'action engagée a pour but d'obtenir l'annulation de la marque. En cas de succès, les écoles exerçant sous la bannière de l'ESF seraient obligées de prendre un autre nom. Un vrai coup de tonnerre dans le ciel du ski français, l'ESF, qui a formé des générations de
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Arnaud de Blauwe
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