Échange de logementsChez moi, chez toi

C’est le syndrome Boucle d’or. Nous sommes tous plus ou moins réticents à l’idée qu’un inconnu s’assoie dans notre fauteuil, dorme dans notre lit et mange sa soupe dans notre bol. Mais la plupart de ceux qui ont échangé leur logement une fois ne songeraient pas à partir en vacances autrement.

« Nous avons une trentaine d’échanges à notre actif et n’avons qu’à nous en féliciter, témoigne Guillaume Roquebain, enseignant à Paris. D’ailleurs, nous avons converti beaucoup d’amis. L’intérêt est avant tout économique, bien sûr. Nous avons résidé dans une immense maison avec piscine à Londres, dans une magnifique villa toscane et aussi passé trois semaines dans le Lubéron en été, tout cela sans rien dépenser pour le logement. Mais nous apprécions aussi le fait d’arriver dans des maisons habitées. Récemment, nous avons loué au lieu d’échanger. Les enfants se sont plaints qu’il n’y ait pas de jeux à disposition ! » Livres, jouets, DVD, vélos, raquettes… on trouve tout sur place et, dans bien des cas, on échange aussi la voiture.

La notion de valeur s’efface

Les Roquebain vivent à Paris intra-muros et, bien que leur 80 m² ne soit pas situé dans un arrondissement touristique, ils n’ont que l’embarras du choix. Même s’il ne faut pas être trop exigeant – « La