ENQUÊTE

Eau privée/eau publiqueDes frontières perméables

Face au rôle de plus en plus offensif des associations d'usagers qui militent pour une gestion publique de l'eau, les multinationales du robinet ont mis sur pied une stratégie de concertation très élaborée. Mais jusqu'où les responsables associatifs peuvent-ils négocier avec « l'ennemi » sans outrepasser leur mission ?

« Je ne peux pas dire que je suis très fier de mes relations avec Suez. » Étonnante confession de la part de Jean-Luc Touly, l'homme qui passe pour être le défenseur le plus intransigeant de l'eau publique en France et a malmené Vivendi dans un livre brûlot publié en 2006 (1). Porte-parole de la fondation France Liberté de Danielle Mitterrand sur les questions de l'eau, il vient d'être élu conseiller régional d'Île-de-France sur la liste d'Europe Écologie.

Jeudi 4 février, il est présent à la Maison de l'eau, dans le XVIe arrondissement, pour fêter la remunicipalisation de l'eau à Paris, effective depuis le 1er janvier. S'y trouvaient également Danielle Mitterrand, Anne Le Strat, adjointe socialiste du maire Bertrand Delanoë, ex-« verte » maître-d'oeuvre du retour en régie de l'eau dans la capitale, et Marc Laimé, militant associatif et collaborateur du Monde diplomatique sur le problème de l'eau.

Un « polar » argentin

Jean-Luc Touly nous reçoit pour parler de son livre nouvellement paru, Europe Écologie : miracle ou mirage ? (2), dans lequel il évoque le

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Jean-Moïse Braitberg

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