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Élisabeth Chesnais
Protéger les captages d’eau potable, c’est désormais une priorité de la politique de l’eau. À juste titre, mais sur le terrain ça ne va pas de soi.
Inutile de trop s’inquiéter pour la qualité de l’eau du robinet, elle est en permanence conforme aux normes pour 98 % de la population. Que Choisir l’a rappelé récemment. Mais c’est au prix de traitements coûteux, d’abandons de captages contaminés par les nitrates et les pesticides, d’interconnexions de réseaux pour abaisser les teneurs en polluants. Une course en avant qui se répercute sur les factures d’eau des consommateurs. « De plus en plus de services d’eau potable doivent s’équiper en unité de traitement pour les nitrates et les produits phytosanitaires pour continuer à délivrer une eau respectant les normes de potabilisation », confirme le ministère de l’Écologie. Car la qualité de l’eau des rivières et des nappes souterraines, elle, reste très dégradée.
Toutes les études démontrent pourtant que les solutions préventives, autrement dit la lutte contre les pollutions agricoles, ont un coût moins élevé que les solutions curatives de traitement de l’eau. La Cour des comptes a fait le calcul en 2010. Dépolluer l’eau coûte 2,5 fois plus cher qu’aider les agriculteurs à éviter de polluer. Depuis, l’agence de l’eau Seine-Normandie a mené l’expertise sur 21 captages répartis sur son territoire. Résultat, le préventif
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Élisabeth Chesnais
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