E-administrationPas si simple
L'administration électronique devait faciliter la vie des usagers. Pour l'instant, le contrat n'est qu'à-moitié rempli.
Avec 3,7 millions en 2005, 10 millions attendus cette année, la déclaration de revenus sur Internet s'impose de plus en plus comme le fer de lance de la révolution électronique des services publics. Elle ne représente pourtant qu'un aspect de l'immense chantier de modernisation auquel s'attelle l'Administration depuis plusieurs années. Surtout depuis le lancement en 2004 d'Adèle (pour ADministration ELEctronique), un vaste programme qui se donne pour objectif, en 4 ans, de développer l'utilisation des nouvelles technologies dans les services publics afin de faciliter la vie des usagers et de faire faire des économies à l'État.
À mi-chemin, le bilan dressé par la Direction générale de la modernisation de l'État (DGME), qui gère ce programme, semble plutôt flatteur. Avec près de la moitié des services d'ores et déjà opérationnels, Adèle serait en avance sur sa feuille de route, permettant à la France de se hisser au quatrième rang mondial pour ce qui est de la qualité des services publics en ligne. Qui plus est, ces réformes seraient populaires. L'année dernière, 92 % des extraits de casier judiciaire et 68 % des certificats de non-gage auraient été demandés en ligne. D'après un sondage réalisé pour le compte de la DGME, plus de la moitié des Français auraient déjà utilisé un service en ligne et un tiers y auraient souvent recours.
Des
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter