Alain Farshian
DonationSavoir donner en toute sécurité
Qui n'aimerait aider de son vivant un héritier ou un proche à acquérir sa résidence principale ou sa propre entreprise, avantager un enfant handicapé, ou simplement anticiper le partage partiel de son patrimoine pour éviter toute dissension lors du règlement de la succession ? C’est possible, au prix de quelques précautions élémentaires.
Le fait d'offrir de son vivant un bien, un capital ou un droit présente de multiples intérêts. Néanmoins, hormis en cas de don manuel, il faut toujours passer par un acte authentique, soit un acte passé devant notaire. Mais comme personne n'est vraiment à l'abri d'un accident de carrière, de santé, de la vie assorti de la chute brutale de revenu qui l'accompagne, mieux vaut peser minutieusement les différents éléments de votre patrimoine – et même de vos revenus – avant de faire acte de générosité, quels que soient les avantages fiscaux de ce geste.
Plus le patrimoine et les revenus sont importants et la situation familiale complexe – divorces, remariages, enfants de lits différents, enfant handicapé... – plus il s'avère utile d'interroger non pas un, mais au moins deux professionnels du patrimoine, que l'on connaît bien de préférence, pour confronter leurs avis : notaire, conseiller en gestion de patrimoine, banquier, assureur, expert comptable. En sachant bien qu'il existe parfois – si ce n'est souvent – une confusion d'intérêts objective entre les conseils et les
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