Dommages-ouvrageDes fissures dans l’assurance
Le coût et le fonctionnement de l’assurance dommages-ouvrage, décrite comme simple et efficace, présentent quelques zones d’ombre, pénalisantes pour le consommateur.
Quand il fait construire sa maison ou qu’il engage de lourds travaux de rénovation ou d’agrandissement, le particulier (maître d’ouvrage) est tenu de souscrire une assurance dommages-ouvrage (D-O). Elle pourra jouer si un sinistre survient en cours de chantier ou dans les dix ans qui suivent la réception. Sont visés les désordres qui affectent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination (voir encadré). Mais de nombreux ménages font l’impasse sur cette assurance obligatoire. Généralement en raison de son coût élevé (autour de 2 à 3 % du total de l’opération) et d’une absence de sanctions pénales en cas de non-souscription (1). Ces maîtres d’ouvrage prennent toutefois le risque de devoir baisser le prix de leur bien s’ils le revendent dans les dix années suivant sa construction. Et d’avoir à assumer le coût des éventuels travaux à effectuer, si l’entreprise disparaît durant cette période.
Un coût élevé
À écouter les assureurs, la D-O serait d’une efficacité redoutable et très protectrice pour son souscripteur. « En cas de problème, par exemple une fissure importante ou de graves infiltrations d’eau, la D-O évite au consommateur de devoir rechercher la responsabilité du constructeur ou des entreprises qui sont intervenues sur le chantier,
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