Fabienne Maleysson
DistributionLe vrac débarque
La vente en vrac reprend du service dans un nombre grandissant de magasins. Moins cher, plus vert, le concept est séduisant.
Du sel gros et fin, du poivre et du café, de la moutarde et des cornichons, du beurre et du lait… Jusqu’aux années 50, les épiceries vendaient tout en vrac. Drogueries et quincailleries n’étaient pas en reste. Puis, l’avènement des supermarchés avec leur corollaire, le self-service, a sonné le glas de l’huile achetée au verre et des « deux sous de bonbons » réclamés par les gamins à la sortie de l’école.
Mais depuis peu, la vente en vrac tente un timide retour. Supérettes bio mais aussi hypermarchés classiques, grandes surfaces de bricolage et même parfumeries consacrent de précieux mètres carrés à promouvoir ce mode de distribution. Qui, bien qu’inspiré d’antiques méthodes, entre en résonance avec des préoccupations bien actuelles. Écologiques tout d’abord : les emballages représentent un tiers de nos déchets et, comme le dit la campagne publique, « ça déborde ». Les Français en prennent conscience puisque la proportion de ceux qui assurent faire attention à la quantité de déchets qu’impliquent leurs achats est passée de 17 à 35 % entre 2005 et 2011.
Préoccupations économiques ensuite : ce mode d’achat permet d’alléger sensiblement son budget courses (voir encadré). Il y a des raisons évidentes à cela : on évite de payer pour le contenant et son transport. Mais ce n’est pas seulement un peu de carton, de plastique et
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