Élisabeth Chesnais
Diagnostics de performance énergétiqueC’est toujours la loterie
Suite aux constats accablants effectués par Que Choisir, des mesures ont été mises en place début 2012 pour fiabiliser les diagnostics de performance énergétique (DPE). Sans succès à ce jour. Nos résultats restent catastrophiques.
Notre enquête
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5 maisons
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5 diagnostics par maison effectués par des réseaux nationaux et des indépendants.
Le résultat du DPE, le fameux diagnostic de performance énergétique obligatoire tant pour louer que pour vendre son logement, est tombé pour une de nos maisons expertisée en Loire-Atlantique à la mi-juin. Elle est classée en B sur une échelle de A, pour la basse consommation, à G, pour l’habitat énergivore. Les propriétaires peuvent se frotter les mains, car cette classe B reste infiniment rare sur le marché immobilier. Elle s’applique en effet à des logements qui consomment entre 51 et 90 kWh/m2/an pour le chauffage et l’eau chaude (voir encadré “Repères sur les classes énergétiques”), c’est-à-dire très peu, tellement peu que les constructions les plus récentes conformes à la réglementation thermique 2005 ne l’atteignent même pas. Alors, à Que Choisir, quand ce DPE est arrivé pour un pavillon des années 70 qui n’a jamais fait l’objet de gros travaux d’économies d’énergie, ce fut la consternation. Effectué par un diagnostiqueur
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Isabelle Bourcier
Observatoire de la consommation