Élisabeth Chesnais
Diagnostic de performance énergétiqueOn reste loin du compte
Les DPE c’est la loterie, dénonçait Que Choisir en mars dernier. Depuis, le gouvernement a pris des mesures pour les rendre plus fiables. Elles entrent en vigueur ce 1er janvier. Décryptage.
« Des résultats effarants, les diagnostics de performance énergétique (DPE) ne sont pas fiables, le classement du logement relève plus de la loterie que de la compétence professionnelle », telle était la conclusion de notre enquête “Diagnostics immobiliers” publiée en février dernier. Rappel des faits : nous avions sélectionné quatre maisons situées dans des régions différentes et demandé un diagnostic de performance énergétique à plusieurs diagnostiqueurs, des indépendants et des adhérents de réseaux nationaux. Or, selon le professionnel, une même maison s’était retrouvée étiquetée en classe E, F ou G, une autre en classe C, D ou E. Un bilan catastrophique, puisque, entre ces différentes catégories affectées à un même bien immobilier, la consommation d’énergie passe du simple au double ! Le candidat propriétaire ou locataire qui se fie à un DPE pour évaluer ses futures dépenses de chauffage risque d’avoir de bien mauvaises surprises une fois installé dans les lieux.
Cette absence de fiabilité est d’autant plus grave que le DPE est devenu un élément-clé du marché de l’immobilier depuis un an. D’abord parce qu’il doit figurer sur toutes les annonces immobilières, ce qui oriente le choix des clients vers les biens qui consomment le moins d’énergie,
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