Catherine Sokolsky
DiabèteLa médecine s'échine
Une fois installé, le diabète doit être soigné, sous peine de séquelles graves. Sous forme de comptrimés ou d'injections d'insuline, le traitement doit toujours être assorti d'une alimentation équilibrée.
Les diabétiques de type 1 ne restent pas longtemps des diabétiques qui s'ignorent. En effet, quand il n'y a plus d'insuline, le taux de glucose dans le sang monte en flèche et entraîne des symptômes caractéristiques qui ne passent pas inaperçus. L'apparition brutale d'une soif intense, accompagnée d'un besoin d'uriner incessant, suffit à faire le diagnostic. À ces signes s'ajoutent souvent un amaigrissement, une fatigue et des infections à répétition. Le traitement, à débuter rapidement, consiste en plusieurs injections d'insuline par jour. «Il est démontré, dit le Pr Michel Marre, chef du service de diabétologie de l'hôpital Bichat (Paris), que le risque de complications est diminué de moitié quand on passe de deux à trois injections par jour.» Ce traitement va de pair avec une alimentation équilibrée. Ce qui ne veut pas dire régime de famine comme celui auquel les diabétiques étaient autrefois soumis. Certains pionniers ont compris que l'alimentation des diabétiques devait être avant tout équilibrée. Dans les années 50, le Dr Pierre Massabie enseignait déjà ce principe aux diabétiques (voir «Cinquante ans de diabète», p. 40). Chez l'enfant, c'est le Pr Raymond Lestradet qui a mis les pieds dans le plat. «À une
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