Désodorisants d'intérieurRetour sur la pollution cachée
Depuis nos révélations sur la nocivité et le caractère polluant des désodorisants et parfums d'intérieur (QC n° 421), les fabricants publient des communiqués rassurants, mais truffés de contrevérités. Décryptage du plus récent.
Que les industriels n'aient pas apprécié notre test sur les désodorisants, nous pouvons le comprendre. Leurs commentaires n'apportent cependant aucune donnée scientifique, ou technique, qui contredirait nos résultats.
« Des échos [...] laissent croire que les désodorisants d'atmosphère sont dangereux pour la santé du consommateur, voire susceptibles de contribuer au développement de certaines maladies particulièrement graves. »
Non, contrairement à ces affirmations de l'Afise (Association française des industries de la détergence, de l'entretien et des produits d'hygiène industrielle), autrement dit le syndicat professionnel des producteurs de désodorisants, il ne s'agit nullement d'échos mais d'informations avérées. Fin novembre, l'UFC-Que Choisir a en effet décidé de tenir une conférence de presse pour informer l'ensemble des médias du risque présenté par ces parfums d'intérieur que tout le monde croyait inoffensifs. Notre objectif ? Le faire savoir dans la France entière, au-delà des seuls abonnés et lecteurs de Que Choisir. Face à la pollution insoupçonnée et au problème de santé publique que nous avons mis en évidence, alerter nous est apparu comme un
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