Anne-Sophie Stamane
Désertification médicaleLe tarif Sécu en voie de disparition
L’offre médicale est encore satisfaisante sur le territoire, mais l’affaire se corse si on veut se soigner aux tarifs de l’assurance maladie.
L’accès aux soins est une question de proximité, c’est certain. Et il existe de nombreuses zones, urbaines et rurales, en France, où trouver un médecin n’a rien d’une évidence, tant leur nombre se révèle insuffisant au regard de la population locale. Mais ce n’est pas le seul critère à prendre en considération. Avoir un docteur à moins de deux kilomètres, c’est déjà ça. Encore faut-il que le prix de sa consultation ne constitue pas un frein en soi. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir a réalisé une étude exclusive, à partir des données de l’assurance maladie, croisant les critères de distance et de tarifs. Objectif : savoir s’il est encore aujourd’hui possible de trouver un cabinet non seulement proche, mais aussi respectueux des tarifs de l’assurance maladie (en l’occurrence le secteur 1).
Nous nous sommes focalisés sur quatre disciplines : la médecine générale, l’ophtalmologie, la gynécologie et la pédiatrie, ces trois dernières faisant partie des spécialités jugées suffisamment importantes pour être maintenues en accès direct. Nous avons également estimé que la distance jusqu’à un médecin généraliste ne devait pas excéder 30 minutes en voiture. Pour les autres spécialités, 45 minutes de trajet ont été considérées comme un maximum.
Résultats : si, de manière globale, le territoire est couvert, l’offre médicale se
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Mathieu Escot