Jean-Paul Geai
Dépenses autoLes taxes bloquent la baisse
Le budget 2002 de l'automobiliste français est marqué par la stabilité. Mieux, il serait même à la baisse s'il n'y avait pas les taxes.
Après deux années de hausse consécutives, le budget automobile des ménages est resté stable l'an dernier. Selon la Fédération française des automobiles-clubs (FFAC), il est même en légère diminution pour certains modèles de voiture. Une baisse symbolique de 53 euros (4524 euros en 2002 contre 4577euros en 2001) pour le propriétaire d'une Renault Clio 1,2 l Authentique, le modèle le plus vendu en France l'an dernier. Pour le propriétaire d'un véhicule diesel (Peugeot 307 HDi), la facture ne s'est alourdie que de... 4 euros (7091 euros au lieu de 7087 euros)! Une stabilité due à la fois aux constructeurs qui, sur un marché fortement concurrentiel, ont modéré leurs tarifs, à une amélioration des valeurs de revente sur le marché de l'occasion et à une baisse du prix des carburants, le litre de super sans plomb 95 ayant reculé de 1,9% l'an dernier. Mais, roulant moins (11220 km l'an dernier, en baisse de 1,6% par rapport à 2001 pour le conducteur de la Clio), nos propriétaires de véhicules essence passent aussi moins souvent à la pompe, d'où quelques économies à la clé. La baisse du prix du gazole est encore plus nette (-3% l'an dernier), mais les diésélistes parcourant toujours plus de kilomètres (19210km, en hausse de 2,7% sur un an) profitent moins de l'aubaine de cette diminution du prix des
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