Anne-Sophie Stamane
Dépassements d’honorairesUn remboursement à géométrie variable
Des changements ont obligé les complémentaires santé à plafonner, dans certains cas, la prise en charge des dépassements d’honoraires. Attention au reste à charge !
De nombreux foyers ont pu s’en rendre compte : les complémentaires santé, même les plus généreuses, ne couvrent plus aussi largement les dépassements d’honoraires. Elles n’ont pas eu le choix. Les règles du « contrat responsable », qui conditionne un avantage fiscal important, ont changé et imposé le plafonnement de la prise en charge de dépassements d’honoraires. Ceux pratiqués par les médecins qui ont refusé de signer, avec l’assurance maladie, un engagement de modération de leurs tarifs, baptisé Optam. Concrètement, le remboursement de ces dépassements-là est maintenant limité à 100 % de la base de remboursement Sécu. Conséquence, même avec une complémentaire santé qui couvrait, en toutes circonstances, leurs dépenses de santé, les assurés peuvent maintenant avoir un reste à charge à payer s’ils recourent à un médecin qui n’a pas adhéré à l’Optam. Le groupe Henner, courtier en assurances, prend l’exemple d’une césarienne : cotée 313,50 €, elle pourra être couverte jusqu’à concurrence de 627 €. Au-delà, l’assuré en sera de sa poche. Or, une césarienne peut être facturée jusqu’à 1 000, voire 1 500 € dans certaines cliniques. Les nouvelles dispositions ont pris effet progressivement à partir d’avril 2015 mais, depuis le 1er janvier 2018, tous les « contrats
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