ENQUÊTE

Démarchage téléphoniqueTrop, c’est trop !

Notre enquête exclusive montre que le démarchage téléphonique atteint encore des records. Bien qu’il ne soit pas près de disparaître, de nouvelles mesures pourraient aider à mieux lutter contre ce fléau.

Si le confinement a eu un effet positif, c’est bien celui d’avoir fait disparaître provisoirement le démarchage téléphonique. Pendant les deux mois qu’a duré cet isolement forcé, presque plus aucun appel intrusif n’a dérangé les Français. À quoi bon, en effet, tenter de proposer des travaux d’isolation, de faire signer un contrat d’assurance ou de vendre des panneaux solaires à des personnes qui ne peuvent pas sortir de leur domicile et chez qui il est impossible de se rendre ? Malheureusement, cette parenthèse enchantée s’est trop vite refermée. Sitôt le confinement levé, les coups de fil sont repartis de plus belle et ont rapidement retrouvé un niveau identique à celui d’avant la crise sanitaire. Et quel niveau !

Ça n’en finit plus de sonner

L’enquête exclusive de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir, réalisée avant la période de confinement, montre que les entreprises font plus que jamais appel à cette technique de prospection commerciale et ne sont pas près de raccrocher. Aujourd’hui, en effet, les foyers français reçoivent 5 appels non souhaités chaque semaine. En 2016, lors de notre précédente enquête, ce chiffre s’élevait à 4,1 coups de fil hebdomadaires. Entre ces deux dates, leur nombre a

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