Élisabeth Chesnais
Déchets ménagersPayez-vous le prix juste ?
La taxe d’enlèvement des ordures ménagères finance la gestion des déchets dans la plupart des collectivités locales. Mais, alors que certaines la calculent au plus juste et serrent les coûts, d’autres facturent les ménages au prix fort.
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Une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 60 € par résident à Brest Métropole (29)… qui atteint 150 € à Dunkerque Grand Littoral (59), pour une population comparable ! À eux seuls, ces deux chiffres illustrent le gouffre séparant les collectivités locales quant au financement et à la gestion de leurs déchets. Il n’est même pas sûr que les habitants en aient conscience, car la TEOM figure sur la taxe foncière prélevée par l’État auprès des propriétaires, les locataires la réglant de leur côté dans leurs charges annuelles. Son taux est cependant fixé par chaque agglomération, métropole ou communauté de communes, des instances issues de plusieurs lois de décentralisation et qui sont en charge du ramassage et du traitement des ordures ménagères.
Certes, quelques-unes ont abandonné la TEOM au profit d’une redevance incitative, qui facture les ménages en fonction de leur production de déchets et des dépenses réelles du service. C’est le cas à Grand Besançon (25). Mais l’immense majorité privilégie la taxe, un impôt opaque n’exigeant pas la même rigueur financière. Son autre avantage pour des maires
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