Jean-Paul Geai
Déchets ménagersLes Clermontois refusent l’incinérateur
La construction d’un incinérateur de déchets ménagers dans l’agglomération de Clermont-Ferrand est loin de faire l’unanimité. « Un non-sens économique, écologique et sanitaire », dénonce l’UFC-Que Choisir du Puy-de-Dôme.
En matière d’élimination des déchets, l’incinération ne constitue pas une bonne solution. En effet, ce mode de traitement des ordures ménagères se révèle à la fois coûteux et polluant. Pourtant, malgré l’avis défavorable de la commission d’enquête et l’opposition de la ville et de l’agglomération de Clermont-Ferrand, le Valtom, syndicat intercommunal chargé d’appliquer le plan d’élimination des déchets du Puy-de-Dôme, impose un incinérateur d’une capacité de 150 000 tonnes sur le territoire de la commune et accorde une délégation de service public à la société Vernea, filiale de Suez Environnement, pour construire et exploiter la future usine.
Lors de l’enquête publique, de nombreux habitants de l’agglomération clermontoise manifestent contre le projet. Ils sont soutenus par une vingtaine d’associations, parmi lesquelles l’UFC-Que Choisir du Puy-de-Dôme et un collectif de 534 médecins du département qui dénonce l’impact négatif d’un incinérateur sur la santé humaine. « Initialement chiffré à 82 millions d’euros, le projet a dérivé à 153 millions et un nouveau dépassement est à craindre. Cet incinérateur est
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