Dates limites de consommationL’état de 10 produits après la DLC et de 6 autres après ouverture
Analysés plus ou moins longtemps après leur date limite de consommation, ou après ouverture, les échantillons des produits que nous avons testés ne présentent pas de danger pour la santé.
Selon les estimations, les Français jettent entre 4 et 7 kg d’aliments non déballés par personne et par an. A priori, il s’agit surtout de produits ayant dépassé leur date limite de consommation (DLC) ou d’utilisation optimale (DLUO). Mais comment évoluent ces produits après ces dates limites ? Sont-ils systématiquement à mettre à la poubelle ?
La DLC est dépassée
Pour le savoir, nous avons analysé dix denrées ayant dépassé leur DLC. Les résultats sont clairs : dans aucun des dix cas nous n’avons relevé de problème de sécurité sanitaire. La qualité microbiologique peut être qualifiée de « très bonne » pour sept produits sur dix et de « bonne » pour la mâche pendant toute la durée de l’expérience. Ce n’est pas très étonnant pour les yaourts ou des produits pasteurisés (crème fraîche) ou sous atmosphère protectrice (mousse de foie), davantage pour le saumon, connu pour être sensible. Seuls deux produits, le jambon et le poulet, ne sont pas impeccables à l’issue de la période d’analyse mais ils ne l’étaient pas non plus à la DLC. Pour le jambon, la qualité microbiologique une semaine après la DLC est vraiment moyenne mais ici sans risque pour la santé. Les propriétés gustatives sont préservées. Les filets de poulet étaient déjà altérés
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