Fabienne Maleysson
Culottes menstruellesPas terribles, en règle générale
Les nouvelles venues du rayon hygiène féminine obtiennent des résultats décevants. Leur efficacité et leur longévité conditionnent pourtant leur intérêt économique et écologique.
Si l’on considère qu’une femme a ses règles pendant 40 ans, 13 fois par an, et qu’elle utilise à chaque fois environ 25 protections intimes, ce sont 13 000 tampons, serviettes hygiéniques ou protège-slips par utilisatrice qui vont grossir la masse déjà pléthorique des ordures ménagères. Pas très raccord avec l’envie, désormais largement partagée, de consommer plus durable. Ça tombe bien, un nouveau produit s’invite au rayon hygiène féminine : la culotte menstruelle. D’aspect similaire à un sous-vêtement classique, elle renferme des matières absorbantes et drainantes qui permettent, nous annonce-t-on, de renoncer aux versions jetables. Que peut-on en attendre ?
Une efficacité qui laisse à désirer
Les résultats de notre test déçoivent. Alors que les modèles analysés sont supposés être portés toute une journée, seul celui de Nana tient cette promesse, et encore seulement les premiers temps après l’achat. Impossible de garder les autres du matin au soir, surtout en début de cycle, quand les pertes sont les plus importantes. Pire, les performances diminuent au fil des lavages si bien que, les mois passant, la perspective de pouvoir compter sur sa culotte
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter