Sophie Bouhier de l'Écluse
CuirsLa tentation du faux
De plus en plus de marques utilisent les termes « cuir vegan » ou « similicuir ». Or, leur utilisation n’est pas correcte. Les clés pour distinguer le vrai (cuir)… de ses imitations !
« Cuir vegan », « similicuir »… Depuis quelques années fleurissent sur le marché des appellations trompeuses, de nature à séduire une population sensible aux arguments écologiques ou animalistes (partisans du droit des animaux). Tandis que le « cuir PU » (polyuréthane) envahit les sites de fast fashion, ou mode jetable.
Mais ces dénominations s’utilisent au détriment du droit. Car un cuir ne saurait être « vegan », ni issu de la chimie. On ne peut appeler ainsi que « le produit obtenu de la peau animale au moyen d’un tannage (minéral ou végétal) qui le rend imputrescible, préservant la structure naturelle des fibres de la peau, et ayant conservé tout ou partie de sa fleur, qu’elle soit lisse, velours ou avec poils », précise la réglementation française (lire l’encadré). Toutes les peaux animales peuvent se transformer en cuir : celles des mammifères (vache, agneau, veau…), des reptiles (crocodile, serpent) ou même, on le sait moins, des poissons (donnant naissance, par exemple, au galuchat). Et l’invention de matières cherchant à les imiter n’est pas nouvelle.
Derrière les appellations
Le cuir est « le produit obtenu
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