Fabienne Maleysson
Crèmes solairesProtéger la mer, aussi
L’impact des résidus de crèmes solaires sur le milieu marin commence à être pris en compte par les fabricants, et certaines formules conjuguent à présent efficacité et « propreté ». Notre évaluation de 20 produits inclut donc l’enjeu écologique.
Que doit protéger une crème solaire ? Notre peau ? Certes. Mais pas seulement. Les fabricants sont aujourd’hui confrontés à un autre enjeu : épargner l’environnement marin, mis en danger par l’usage massif de ces cosmétiques par les baigneurs. Avec leurs logos Ocean Respect (Avène, Cattier) et Ocean Protect (Caudalie), ou leur mention « Formule respectueuse du milieu marin » (La Roche-Posay), les emballages reflètent cette préoccupation. De même pour la dernière publicité de Biotherm, avec son slogan : « Aidez-nous à préserver le poumon bleu de notre planète. » Dans l’esprit du grand public, l’impact potentiel des crèmes solaires concerne surtout les coraux. Inconnus avant les années 1980, les épisodes de blanchissement massif des structures coralliennes, qui risquent de conduire à leur disparition, se multiplient à intervalles de plus en plus rapprochés. Des scientifiques ayant lié ce phénomène à la présence de certains filtres solaires dans la mer, plusieurs autorités locales (Hawaii, Key West en Floride, les Palaos dans le Pacifique) ont légiféré pour interdire les deux substances semblant
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