Erwan Seznec
Crèmes antiridesLes magazines féminins à la rescousse des fabricants
Les exagérations les plus flagrantes quant aux effets des crèmes antirides ne viennent pas directement des fabricants, mais d’une partie de la presse. Morceaux choisis.
→ Test Que Choisir : Comparatif Crèmes antirides
Comme tous les industriels, ceux de la cosmétique forcent le trait pour vanter les mérites de leurs produits, quitte à se faire rappeler à l’ordre. En mars 2013, la justice suédoise a infligé une amende pour publicité mensongère à Vichy pour ses crèmes Liftactiv. En 2012, une publicité pour les mêmes crèmes a été interdite au Royaume-Uni. Les photos du « rajeunissement » étaient exagérément retouchées. En 2012 encore, la Food And Drug Administration américaine a ordonné à Lancôme (groupe L’Oréal, comme Vichy) de cesser de prétendre que ses cosmétiques avaient la capacité de « modifier la structure ou des fonctions du corps humain », ce que seuls peuvent faire des médicaments. Et en France ? Une consommatrice a porté plainte, en novembre 2013, pour tromperie sur la marchandise contre L’Oréal, devant le tribunal correctionnel de Toulon (83). L’affaire est en délibéré. Le Jury de déontologie publicitaire ? Il est très clément avec les géants de la beauté. Quant à la presse féminine, elle amplifie les exagérations des fabricants. À quelques exceptions près – dont le magazine Causette – ses journalistes transforment avec enthousiasme en vérités scientifiques les plus bancales des
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