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Jean-Paul Geai
À l'heure où le gouvernement légifère sur le crédit à la consommation, une enquête de l'UFC-Que Choisir pointe l'irresponsabilité des professionnels dans l'octroi des prêts aux particuliers. En ligne de mire, le crédit revolving, véritable pousse-au-crime.
Si le crédit à la consommation est l'un des carburants qui contribuent à faire tourner la machine économique, encore faut-il qu'il soit de bonne qualité. En effet, tous les prêts ne sont pas à loger à la même enseigne (voir encadré Emprunts). Le crédit affecté est surtout utilisé pour l'acquisition d'un bien important (voiture, mobilier...), alors que le prêt personnel sert à financer n'importe quel projet. Plutôt bien encadrés dans leur délivrance et leur fonctionnement (montant emprunté, durée et taux fixés à l'avance), ils ne souffrent pas les reproches des crédits revolving, aussi appelés crédits permanents, crédits renouvelables ou encore « réserve d'argent ». Avec eux, c'est la porte ouverte à toutes les dérives. Il n'est pas surprenant, dès lors, de les trouver dans la quasi-totalité des dossiers de surendettement déposés à la Banque de France.
Aujourd'hui, alors que le gouvernement invite les Français à ne pas hésiter à s'endetter afin d'encourager la consommation, moteur de la croissance, comment se comportent les pourvoyeurs de crédits au quotidien ? Les enquêteurs de 73 associations locales de l'UFC-Que Choisir, prétextant
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