Élisa Oudin
Crédit revolvingLes mauvaises pratiques ont la vie dure
La mise en place de la loi Lagarde a porté ses fruits : douze mois plus tard, les propositions de crédit renouvelable sont en forte baisse. Mais de nombreux abus persistent lors de sa commercialisation.
Enquête de services : comment nous avons procédé
Un an après l’entrée en vigueur de la loi Lagarde portant réforme du crédit à la consommation, l’UFC Que-Choisir a voulu vérifier sur place l’application des nouvelles dispositions sur le crédit renouvelable. Courant février, 1 126 enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont poussé la porte de 45 enseignes différentes dans toute la France (parmi lesquelles But, Conforama, Leclerc, Darty, Carrefour, Décathlon, Boulanger, Auchan, Leroy-Merlin, Fly…), avec pour objectif de solliciter un crédit en magasin. À chaque fois, ils devaient demander conseil pour le financement sur 18 mois d’un (ou plusieurs) article d’équipement de la maison pour un montant supérieur à 1 000 €.
Les résultats de notre enquête
La tendance est confirmée : le crédit revolving est en régression. L’enquête réalisée par les bénévoles de l’UFC-Que Choisir révèle que dans 37 % des cas, un prêt renouvelable a été proposé comme solution de crédit… C’est encore beaucoup trop si l’on considère que l’achat projeté (électroménager, hi-fi, etc., pour plus de 1 000 €) appelle plutôt un prêt affecté. Néanmoins, c’est déjà mieux qu’en
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Nadia Ejdaa
Les associations locales de l’UFC-Que Choisir