Élisa Oudin
Crédit immobilierScandale financier en vue
Avec le retournement de la Bourse, de nombreux clients découvrent les pertes parfois colossales découlant de montages très risqués conseillés par leur chargé de compte lors de la souscription d'un prêt immobilier. Comme les prêts adossés à une assurance vie en unités de compte ou à un plan épargne en actions (PEA). Explosif.
90 000 euros partis en fumée... C'est la perte enregistrée par une famille lors de l'achat de sa résidence principale alors qu'elle disposait dès le départ de l'intégralité de la somme nécessaire à l'acquisition du bien (381 000 euros) ! Inutile de chercher un quelconque escroc qui aurait menti sur la valeur de l'habitation ou surfacturé son intermédiation. Le coupable est le banquier de la famille. C'est dans le courant de l'année 2000 que M. et Mme L. le consultent pour obtenir des conseils sur la meilleure façon de réaliser leur achat. Sans hésitation, celui-ci recommande d'emprunter l'intégralité de la somme nécessaire à l'opération, via un prêt in fine (voir lexique p. 61). Et de placer l'ensemble de l'apport dans une assurance vie en unités de compte investies en Bourse, pour garantir le prêt.
Promesses de gains importants à l'appui (les rendements doivent largement dépasser les intérêts de l'emprunt), le conseiller emporte l'adhésion du couple. En réalité, celui-ci vient de s'engager dans une opération à haut risque... plutôt répandue,
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