
Élisa Oudin
Un an et demi après l'entrée en vigueur de la convention Aeras, censée améliorer l'accès au crédit des personnes présentant un risque de santé aggravé, c'est encore le parcours du combattant pour ces dernières.
Déception... Le sentiment est partagé par de nombreux candidats au crédit qui présentent un risque de santé aggravé. Au rez-de-chaussée des locaux parisiens de la Ligue contre le cancer, les quatre conseillers techniques du service Aidéa, mis en place par l'association pour informer et aider les malades, confirment : « Un grand nombre des personnes qui nous appellent et qui souhaitent emprunter pensent que la convention Aeras leur a donné droit au crédit... Quand on leur explique ce qu'il en est réellement, elles ressentent un fort sentiment d'injustice. » Car, en réalité, le texte ne reconnaît pas un droit à l'emprunt. Il apporte seulement la garantie que le dossier sera examiné par une compagnie d'assurances.
La convention Aeras du 6 janvier 2007 (S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) s'est donné pour objectif de lever un certain nombre des obstacles rencontrés, lors de leur quête d'une assurance emprunteur, par les candidats au prêt - malades, anciens malades, handicapés ou présentant un risque de santé plus élevé que celui de la population générale. Rappelons que, sans une assurance (ou garantie équivalente) qui couvre au moins les risques décès, les banques
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