
Élisa Oudin
Depuis mai 2011 et l’entrée en vigueur de la plupart des dispositions de la loi Lagarde, le crédit revolving est plus sévèrement encadré. Mais les financiers ne manquent ni d’idées ni d’audace pour continuer d’aguicher plus ou moins ouvertement le consommateur.
« Prêt personnel à taux fixe de 7,02 %, qui peut faire mieux ? », « prêt personnel, un taux en baisse pour profiter de tous vos projets »… Les établissements de crédit spécialisés (Cetelem, Sofinco, Finaref, Cofinoga, banques Accord, etc.) ne nous avaient pas habitués à communiquer sur le classique prêt personnel… Le crédit revolving (ou crédit renouvelable), avec ses taux d’intérêt à deux chiffres et ses remboursements vitesse escargot, a longtemps fait les beaux jours des organismes spécialisés dans les cartes de crédit et autres « réserves de trésorerie ». Mais après des années de vaches grasses, les clients semblent bouder légèrement le revolving. Effets des messages répétés sur le lien direct entre ce type de prêts et le surendettement ? Peut-être, car les abus dans la commercialisation des crédits renouvelables ont été tels que les médias ont fini par reprendre en boucle les cas les plus extrêmes. Tel ce mari qui découvre que sa femme a souscrit 27 crédits revolving à son insu ou cette retraitée disposant de 1 000 € par mois pour vivre et qui s’est vu accorder plus de 90 000 € via 9 crédits renouvelables d’établissements différents, etc.
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Élisa Oudin
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