Hélène Martin
Couple et argentLe pacs
Si le pacte civil de solidarité (pacs) emprunte beaucoup à son grand frère le mariage, il n’en est pas pour autant le jumeau parfait. Bien des différences les séparent, notamment en matière successorale. Reste que ce contrat de vie commune est loin d’être neutre pour les droits et obligations des partenaires. Il présente des conséquences non négligeables sur les plans patrimonial, fiscal et financier. Décryptage.
Une aide financière mutuelle obligatoire
On le présente parfois comme un quasi mariage. Ce n’est pas tout à fait vrai et en tout cas pas sur tous les plans.
Situé entre le mariage et l’union libre, le pacte civil de solidarité est un contrat synallagmatique. Cela signifie la présence d’engagements réciproques et de droits pour chacun des partenaires. Le droit civil ayant pour principale vocation de gérer les questions patrimoniales, il commande à ceux qui officialisent une vie de couple sous pacs, de matérialiser leur accord dans une convention (un contrat donc) à enregistrer au greffe du tribunal d’instance. Les couples sont libres de rédiger une convention très complète ou minimaliste, mais certaines mesures sont incontournables, qu’elles soient ou non mentionnées dans la convention de pacte. La vigilance s’impose. Que vous utilisiez une convention recopiée à partir d’un modèle ou rédigée par un professionnel du droit, lisez soigneusement toutes les clauses et, dans le
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