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Fabienne Maleysson
Le rayon cosmétiques emboîte le pas au secteur alimentaire. Les consommateurs, en quête de réassurance, s’y tournent de plus en plus vers les produits bio. À tort ou à raison ?
Aux dernières nouvelles, le marché de la cosmétique bio progressait de 7 % par an. Même s’il demeure marginal, une telle croissance fait des envieux, d’autant que l’on peut supposer que le mouvement s’est considérablement accéléré cette année. Car les alertes sur les ingrédients indésirables dans les cosmétiques se sont multipliées. Les consommateurs apprennent à être vigilants vis-à-vis des produits présents dans leur salle de bains et, comme pour l’alimentaire, la solution bio leur semble une alternative rassurante. Ont-ils raison de s’y fier ? Le point sur les spécificités des cosmétiques naturels et bio.
Théoriquement, un produit qui se dit « naturel » devrait contenir au moins 95 % d’ingrédients d’origine naturelle, c’est-à-dire non obtenus par des procédés industriels faisant appel à la pétrochimie. Dans les faits, de nombreux fabricants ignorent ce principe ou le contournent en abusant des termes « nature », « natural » et autres. Selon la Répression des fraudes, la référence à la naturalité constitue un motif classique de non-respect de la réglementation. Quoi qu’il en soit, « naturel » n’est en rien synonyme d’inoffensif, de nombreux poisons se trouvant dans la nature. Bref, il n’y a aucune raison de
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