Michel Ebran
Contrôle techniqueNouveau tour de vis
Plus cher et plus contraignant depuis le 1er janvier, le contrôle technique est censé éradiquer les voitures dangereuses ou polluantes. Encore faut-il que les centres soient à la hauteur.
Plus de vingt millions de voitures ont été soumises au contrôle technique l'année passée (+ 0,9 % par rapport à 2006), dont la très grande majorité (17,21 millions) pour la première fois. Plus d'une sur cinq (20,2 %) a dû repasser une contre-visite pour cause de défaut rédhibitoire ; preuve que les 5 274 centres agréés ne font pas toujours de cadeau. Et le palmarès des défauts constatés montre que le freinage est la principale cause de dysfonctionnement, suivi de l'éclairage/signalisation puis des pneumatiques. « Depuis le 1er janvier, le contrôle technique est passé de l'ère artisanale à l'ère professionnelle, nous déclare Christian Sibrik, président de la branche contrôles techniques au Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA) et gérant d'un centre Autosécurité dans l'Aisne. Notre profession va vers une certification. » Ce processus qualité a du bon... et du moins bon pour le consommateur. L'avancée la plus flagrante reste le passage des mesures en temps réel et non plus de façon manuelle comme par le passé. L'opérateur ne peut plus tricher sur les mesures fournies par ses appareils de mesure (bancs de freinage, diagnostic pollution, etc.). L'informatique les collecte directement à la source et les expédie dans la base de données
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Aline Ladefroux
Guy Becam