Anne-Sophie Stamane
Conseils et prix en pharmaciesL'automédication soigne les marges
Déremboursements obligent, le marché de l’automédication s’envole et les étiquettes avec. L’UFC-Que Choisir a par ailleurs constaté sur le terrain que les pharmaciens ne jouaient pas assez leur rôle de conseil et que les prix avaient de quoi donner le tournis au consommateur.
Le marché de l’automédication est florissant. D’après les données de l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa), le chiffre d’affaires des médicaments non remboursables et en vente libre a progressé en 2011 de 1,9 %. Un bon résultat quand, dans le même temps, celui des spécialités délivrées sur prescription a enregistré un recul de 1,3 %. Cet essor se nourrit en grande partie des vagues successives de déremboursements que justifie le service médical rendu insuffisant de nombreuses molécules. Depuis 2006, ont ainsi basculé dans le périmètre de la vente libre des centaines de produits jusque-là fournis uniquement sur ordonnance. Illustration récente, le 1er mars dernier, 140 médicaments ont été exclus du champ de la prise en charge, quatre mois à peine après une précédente fournée de 80. Le secteur de l’automédication grossit mécaniquement en raison de ce flux régulier.
Tarifs : gare aux vertiges !
Mais son excellente santé tient aussi, et surtout, à l’augmentation des prix qui intervient au moment des déremboursements. Le déclassement des médicaments
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Natacha Ducatez
Les associations locales de l’UFC-Que Choisir